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voyage en famille au Mali le long du fleuve Sénégal
voyage en famille au Mali le long du fleuve Sénégal
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31 décembre 2010

26 décembre

Le trajet entre Gouina et Bafoulabé est réputé difficile. Ca l'est, surtout quand le 4x4 a une panne de crabotage (me demandez pas ce que c'est, un bidule qui fait que le 4x4 a quatre roues motrices, et le nôtre n'en avait plus que deux). Nous avons donc dû descendre de la voiture plusieurs fois, la première parce que nous étions coincés entre un rocher et une souche d'arbre. A peine arrêtés dans un endroit tout à fait perdu dans la brousse, un enfant sort des hautes herbes avec sa houe, qu'on envoie chercher une hache. Tout de suite après, un autre, avec un vélo (sans pédales !) et une machette. Puis un chasseur-pêcheur avec son fusil et sa nasse. Puis une femme, et la hache qui revient avec son propriétaire. Cette fois-là, nous nous en sommes sortis. Plus tard, il a fallu redescendre, puis pousser, avant de nous avouer vaincus dans la dernière difficulté. Quelques jeunes du village voisin venus nous aider nous suggèrent une solution de remplacement : passer par le pont du train à Balougou, Evidemment, ce n'est pas gratuit ! Il n'y a pas de petit profit, moment désagréable ! Mais ponctuel, ça ne s'est pas reproduit.

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Le passage payé, nous empruntons la voie du chemin de fer, passons le pont, la suivons encore un peu le temps de retrouver une poste. Et de nous apercevoir qu'un train de marchandises nous suit de très très près ! Ca ressemble à un mauvais film...
Néanmoins Sissoko nous guide jusqu'à un très bel endroit, les gorges de Talari, où le Sénégal se faufile au travers de coulées basaltiques très impressionnantes. Nous pouvons nager un peu, et oublier nos frayeurs.

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Arrivée à Bafoulabé après une très belle traversée de la brousse. L'accueil est assez froid sur la place du village, dans le restaurant où nous sommes en retard et où nous mangeons encore du poisson de rivière. Nous logeons au campement hôtel où il y a l'eau, l'électricité et des clefs pour les portes ! Nous y recevons la visite des collègues de maths de Marie Pierre, enseignants au lycée de Bafoulabé, très enthousiastes et dynamiques. Et puis au lit, dans le silence relatif. La ville fait moins de bruit que la campagne !

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